DE L’IMPERATIF CATEGORIQUE
Il faut un savoir sur lequel puisse reposer le fonctionnement de l’objet de pensée-soi (saisie par un penseur puis retour sur investissement) Le savoir a ses lois. C’est, par exemple, la persuasion et l’acceptation par le grand nombre.
C’est ainsi que dans la vie, qu’il s’agisse d’un désir, d’un avis, d’une préférence, d’un but, d’un jugement, il n’est pas question que l’on ne s’autorise que de soi-même, d’un état de conscience, d’un ressenti, d’un fait psychique, d’une singularité issue de la connaissance de soi. Non. Ce ne sont pas des choses qui viennent de l’objet de pensée-soi. Cela le dépasse.
Il lui faut un savoir, et qui dit savoir dit généralisation. Il faut donc démontrer, expliquer que ce que l’on veut, pense, désire, aime etc peut être généralisé, est valable pour tout le monde. Il faut mettre en jeu des connaissances (o combien hasardeuses) des autres et du bien général pour parvenir à la conclusion que tout le monde peut être d’accord.
La petite culture, les connaissances, de l’objet de pensée-soi qui n’est qu’un petit morceau de société, ont fort a faire. Le pauvre petit objet de pensée-soi est confrontée à ses limites, son ignorance, sa forfanterie. Et voilà le pauvre objet de pensée-soi qui renonce.
il vaut mieux être très cultivé, écrire bien, et publier un bon livre savant qui satisfera tous ceux qui veulent ajouter des idées à leurs idées.